Les principes de l'entrainement
Bonjour les Amis,
Aujourd’hui j’aimerai intervenir sur les grands principes de l’entrainement en course à pied et particulièrement sur la période de préparation spécifique que beaucoup d’entre vous ont entrepris à l’approche des marathons de printemps et autres 100km…
Reprenant en cela la devise célèbre d’un grand entraineur dont j’ai oublié le nom : « Respectez vos allures…Bordel ! », je voudrais vous expliquer pourquoi cette remarque, triviale certes, mais Oh combien fondée, pourrait vous rendre de grands services à l’avenir.
L’entrainement, qui n’est ni plus ni moins qu’une forme d’adaptation, repose sur cinq principes majeurs : La progressivité, l’individualisation, l’alternance, la spécificité et la récupération. Je ne souhaite aujourd’hui aborder que trois d’entre eux.
La progressivité : C’est le grand principe de base. Exercer un effort physique sur l’organisme induit un stress sur celui-ci. Pour qu’il y ait adaptation, il faut qu’il ait le temps de mettre en place un ensemble de transformations physiologiques. Cela implique aussi que le niveau de stress ne soit pas trop élevé par rapport à l’état initial de l’athlète. Inversement, pour qu’il y ait adaptation il faut qu’il y ait stress et que celui-ci se renouvelle suffisamment souvent pour que des réponses se mettent en place de manière durable. D’où les paliers d’entrainement que nous vous faisons franchir chaque semaine et d’ou l’importance d’une progressivité dans l’intensité et la durée de ceux-ci. En ne respectant pas ce principe on risque de cultiver une fatigue profonde qu’on nomme surentrainement et qui exclue d’emblée toute notion de performance.
L’individualisation : « À chacun sa vérité… » (L.Pirandello)
Ce qui est vrai pour les uns ne l’est pas forcément pour les autres. Aussi l’entrainement collectif à ses limites. Bien sûr, rien de plus anxiogène que de s’entrainer tout seul et jamais nous ne vous y encouragerons. Mais en vous entrainant en groupe n’oubliez jamais votre singularité et respectez vos allures, même si le copain qui vous devance ne semble pas courir pas si vite que ça. Vous êtes unique…Ne l’oubliez jamais !
La récupération : Nous y voici enfin. Le concept le plus difficile à intégrer pour les athlètes qui viennent d’accomplir avec abnégation et courage leur préparation et qui craignent que les deux semaines qui les séparent du jour fatidique n’anéantissent le travail accumulé durant ces longs mois d’effort. Eh bien…NON ! Ce n’est pas comme ça que ça marche ! L’allègement progressif de votre charge d’entrainement durant votre période de relâchement est votre meilleure garantie de succès. Baisse significative du volume va de paire avec un maintien relatif de votre intensité de course et beaucoup de repos à la maison. L’occasion de retrouver une vie sociale et de redonner du temps à ceux qui vous aiment et qui ont compris durant toute cette période la nature de la passion qui vous éloignait d’eux.
Voilà, j’arrête, pour aujourd’hui, en vous souhaitant une bonne préparation aux courses que vous préparez avec tant de courage. Bravo à vous !
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